Après Bernie, Le Créateur et Enfermés dehors, Albert Dupontel poursuit son univers burlesque et décalé avec Le Vilain (2009), une comédie grinçante qui connaît un joli succès dès sa sortie, avec plus de 350 000 entrées dès la première semaine.

La collaboration entre Mikros image (aujourd’hui MPC Paris) et Albert Dupontel ne date pas d’hier : le réalisateur fait déjà confiance au studio pour ses deux précédents longs métrages. Avec Le Vilain, cette complicité s’intensifie autour d’un travail de post-production image ambitieux, mené par une équipe aussi précise qu’inventive.

Les équipes de Mikros ont contribué à dynamiser plusieurs séquences clés du film : courses-poursuites, impacts de balles et trucages invisibles destinés à renforcer le rythme et la dimension cartoon si chère à l’univers de Dupontel. L’objectif : soutenir la mise en scène sans jamais trahir le réalisme du tournage.

Mais le cœur du travail a résidé dans la création d’animaux numériques. La tortue, entièrement réalisée en 3D, a fait l’objet d’un long travail de recherche pour reproduire fidèlement la texture de sa carapace et la subtilité de ses mouvements. Les chats ont, eux aussi, été recréés en images de synthèse pour orchestrer une bataille hilarante de chiens et de chats autour d’un des personnages du film. Ce travail de précision visait à atteindre une intégration parfaite, au point que, selon les mots du réalisateur :

« Les effets spéciaux sont conçus par Mikros. C’est un travail très efficace et précis, porté par une équipe inventive. Leur plus gros travail a été la scène des chats. À l’arrivée, il est impossible de dire où ils sont intervenus, ce qui fait que dans le doute, la productrice n’a pas voulu les payer… Cela leur apprendra à être compétents. » – Albert Dupontel, dossier de presse du film.