Synopsis
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a eu adolescente, ayant accouché sous X sous la pression de ses parents. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn-out, et Monsieur Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Awards

Sorti en 2020, le film a bénéficié du talent des équipes de Mikros (désormais MPC Paris) pour la création de plus de 400 plans d’effets visuels, réalisés en neuf mois sous la supervision de Cédric Fayolle (VFX Supervisor), avec Rodolphe Zirah (CG Supervisor), Alice Neichols (VFX Coordinator) et Sophie Denize (Executive Producer).

Pour Cédric Fayolle et les artistes de Mikros, la mission consistait à prolonger la vision singulière d’Albert Dupontel : sublimer la réalité sans jamais la trahir. Certaines séquences emblématiques du film en témoignent, comme :
- La scène de voiture, racontée uniquement à travers les reflets du pare-brise : un travail minutieux de reconstitution et d’incrustation, conçu à partir de multiples pelures tournées sur plateau.
- L’extérieur de l’église, où les bâtiments en construction et certains figurants ont été ajoutés numériquement pour densifier l’arrière-plan.
- La séquence de l’esplanade finale, tournée sur le plateau de Bry-sur-Marne : seule une partie du décor était réelle (sol, bancs, quelques lampadaires). L’environnement entier, ainsi que la dynamique de l’ascenseur contrôlé à distance, ont été créés en postproduction.
Chaque ajout numérique, aussi discret soit-il, participe à ce glissement subtil entre le réel et le fantastique qui caractérise le cinéma de Dupontel.

Bon exemple de la tentative de mise en scène sur ce projet. Je me suis contenté de filmer le reflet dans le miroir de JB et de Suze, laissant tout l’arrière-plan aux effets spéciaux. ”
Le travail fini (et l’âge venant), j’ai vraiment cru que nous avions tourné dans une station de métro. Les meilleurs vfx sont ceux qu’on ne voit pas.
Albert Dupontel

« Là encore, un reflet. Pas difficile de trouver l’émotion du personnage dans ce gros plan de Virginie. Un peu plus technique d’exprimer l’isolement de JB. Entre VFX, lumière et acteurs, la concertation fut plus longue que le plan le laisse supposer. »
Rapport aux VFX, la seule question que je me suis posé en fin de post-production était : “Qu’est-ce qu’ils ne peuvent pas faire ?“… Et je n’ai pas trouvé la réponse.”
Albert Dupontel
Réalisés dans un délai resserré, les 400 plans d’effets visuels d’Adieu les cons ont mobilisé les talents de plusieurs départements : compositing, environment, FX et color pipeline. Ce projet illustre la capacité des équipes de Mikros, désormais MPC Paris, à accompagner des cinéastes au style affirmé, en adaptant leurs outils et leur approche pour magnifier la vision d’un auteur.
Résultat : un film salué par la critique et le public, plusieurs fois récompensé, où la postproduction image contribue pleinement à l’émotion, à l’humour et à la poésie d’une œuvre profondément singulière.