Les équipes de MPC Paris ont assuré la supervision VFX générale, une partie de la fabrication des effets visuels ainsi que toute la post-production image de la série NERO, production ambitieuse de 8 épisodes, disponible maintenant sur Netflix. 

Néro est maintenant disponible sur Netflix !

Une supervision VFX au long cours 

Fort de ses expériences précédentes avec Netflix (Voleuses, Sous la Seine), Arnaud Fouquet, superviseur VFX chez MPC, a assuré la supervision générale des effets visuels de la série. Au terme de cinq mois de tournage et de plusieurs mois de repérages en France et en Espagne, il a pu définir et coordonner une vision cohérente, garantissant l’intégration des VFX dès la préparation et tout au long de la production. 

MPC Paris a ainsi joué un rôle central avec la conception et la réalisation des effets concernant la ville de Ségur. Ce sont au total plus de 80 artistes mobilisés et 238 plans VFX livrés, incluant la création de 8 assets majeurs. La production VFX était assurée par Fanny Bilani chez MPC. 

Les autres studios partenaires ont également contribué à la fabrication : Digital District a pris en charge, entre autres, la ville de Lamartine, tandis que Cousin Bizarre s’est occupé des séquences de combat et des ajouts d’armes et de sang en CG. 

Au total, la série NERO cumule 832 plans VFX, réalisés par les trois studios français. 

Une post-production image intégralement réalisée chez MPC Paris 

La post-production image s’est déroulée chez MPC Paris, du montage à l’étalonnage final, sous la supervision d’Anaïs Meuzeret, responsable de post-production. Un travail orchestré par Franck Mettre, directeur de post-production, installé dans les locaux du studio, rue d’Hauteville. Cette proximité a permis une communication quotidienne fluide avec les équipes VFX et une grande réactivité dans les échanges. 

 
Arnaud Fouquet souligne : « C’est toujours un plaisir de collaborer avec Franck. Nous travaillons ensemble depuis longtemps, et cette proximité au sein de MPC permet d’avancer efficacement et sereinement. » 

L’étalonnage des huit épisodes, assuré par Magali Léonard, a duré huit semaines et reposait sur un travail de préparation minutieux. En amont du tournage, Florine Bel, Color Scientist, avait défini les looks de la série en collaboration avec les deux chefs opérateurs, Romain Lacourbas (épisodes 1 à 4) et Vincent Gallo (épisodes 5 à 8), ainsi qu’avec Magali. Des essais lumières, costumes et optiques ont permis d’établir une identité visuelle forte : contrastes marqués, couleurs denses et contenues, tout en respectant le travail des décors et des costumes. 

Quatre looks principaux ont été créés (jour ensoleillé, jour nuageux, nuit, nuit américaine), puis déclinés en LUTs intégrés dès le tournage par les DITs Brice Barbier et Dimitri Sorel, garantissant une continuité entre plateau, montage et étalonnage. 

Le workflow, basé sur ACES 1.3 et les outils Filmlight (Daylight / Baselight), a permis de conserver toute la dynamique des images en HDR et en SDR, et d’assurer la cohérence colorimétrique jusque dans les plans les plus complexes. Les artistes VFX pouvaient ainsi travailler en neutralisant temporairement le look pour leurs ajustements, puis réactiver le traitement couleur afin de vérifier la bonne intégration des effets. 

Florine Bel résume : 

« Ce projet avait une identité esthétique forte. La qualité des essais préparatoires et la communication constante entre MPC, le DIT et les équipes image ont permis de construire ce look exigeant tout en assurant sa cohérence sur les huit épisodes. » 

Un projet ambitieux 

Tournée en France et en Espagne après plusieurs mois de repérages, NERO est une fresque médiévale portée par la vision du producteur Antoine Rein, de l’auteur et réalisateur Allan Mauduit (épisodes 1 à 4), et de Ludovic Colbeau-Justin (réalisateur des épisodes 5 à 8). 

 
Dès le départ, la production et Netflix avaient conscience que les VFX joueraient un rôle majeur dans la narration, au service de l’ambition esthétique et du souffle épique de la série. Avec ses décors spectaculaires, son rythme de road movie et ses séquences d’action intenses, NERO illustre la place centrale de la post-production image dans la fabrication des grandes séries contemporaines. 

Arnaud Fouquet conclut : 

« Une série demande un investissement très particulier : c’est l’équivalent de trois longs-métrages, avec un tournage trois fois plus long et une post-production tout aussi exigeante. Cela impose une rigueur et une exigence particulières. Je trouve que nous avons tous fait un travail exceptionnel, et nous sommes très fiers des images que nous avons fabriquées. J’ai hâte que les spectateurs découvrent NERO.»