Synopsis
Sofia, 8 ans, vit seule avec son père. Tous les soirs, il lui invente une histoire pour l’endormir. Ses récits extraordinaires prennent vie dans un monde imaginaire où l’héroïne est toujours la princesse Sofia, et son père, le Prince courageux. Mais trois ans plus tard, quand Sofia rentre au collège, elle n’a plus besoin de ces histoires. Désarmé, son père va devoir accepter que sa fille grandisse et s’éloigne de lui. Dans leur Monde imaginaire, le Prince va alors devoir affronter la plus épique de toutes ses aventures pour conserver une place dans l’histoire.
Le film Le Prince Oublié a impliqué une collaboration complexe entre plusieurs équipes de production et d’animation, principalement situées en France et en Belgique.
Le personnage principal est inventé par le père de Sophia, qui lui imagine de nouvelles aventures chaque jour et les raconte le soir. Hugues Namur, le superviseur VFX, était chargé de superviser les effets visuels créés chez Mikros pour les séquences des oubliettes. Franck Mettre, le directeur de post-production, a présenté Falap, le superviseur général du film travaillant avec Michel Hazanavicius, et ils ont discuté ensemble de la meilleure approche pour ces séquences.
L’équipe de Stéphane Thibert en Belgique a préparé les personnages à animer, initialement conçus par Digital District, que l’équipe a réadaptés pour l’animation, incluant les personnages secondaires des oubliettes. L’animation a été supervisée par Alban Lelièvre, puis par Eric Letourneur, le superviseur de l’animation. En France, Christophe Courgeau, responsable du département des décors numériques, et son équipe travaillaient sur les décors et le compositing des séquences. Son rôle incluait la conception des décors pour les séquences de la grotte, réalisées sur fond vert. Le défi technique était de rendre une grotte crédible sans la rendre terrifiante pour un jeune public, nécessitant beaucoup de tests pour obtenir un espace confiné et doux.
Eric Letourneur supervisait l’animation des personnages, souvent impliquant des créatures et des interactions cartoon entre personnages 3D et acteurs live. Le partage du travail entre la Belgique et la France nécessitait une circulation fluide des informations entre les équipes. Nicolas Borens, le superviseur du compositing, dirigeait une équipe d’une dizaine de personnes. Le projet a débuté par une phase de développement visuel pour déterminer l’ambiance finale. La collaboration avec Michel Hazanavicius a été fluide et constructive, intégrant son expérience du tournage en direct avec les techniques d’animation des équipes.
L’équipe belge a animé les séquences, représentant environ 10 minutes d’animation sur 150 plans, un volume substantiel. Le projet a été enrichissant, mélangeant intelligemment les méthodes de travail, et poussant le projet plus loin grâce à la confiance et aux échanges créatifs avec Michel. L’expérience a été marquée par la reconnaissance du producteur pour avoir proposé des idées innovantes qui ont influencé la direction du film, et le travail de l’équipe a été salué pour sa créativité et son efficacité.
