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Au revoir là-haut

Synopsis

Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une “gueule cassée”, ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre. Comprenant vite que leur pays ne veut plus d’eux et condamnés à l’exclusion, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d’une audace inouïe.

Production
ADCB Films
Réalisateur
Albert Dupontel
Superviseur VF
Cédric Fayolle
Productrice et Producteur VFX
Manon Lebas, Simon Descamps
IMDB

En 2013, les équipes de MPC, anciennement Mikros Image, ont réalisé plus de 500 plans VFX pour le film Au revoir là-haut réalisé par Albert Dupontel, l’un des réalisateurs préférés des Français.

« AU REVOIR LÀ-HAUT » Réalisé par Albert DUPONTEL

Extrait de l’interview Art of VFX :

La guerre dans les tranchées est vraiment intense. Comment avez-vous travaillé avec les équipes d’effets spéciaux et de cascadeurs ?
Cédric Fayolle – Superviseur VFX : C’est vraiment ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est quand on doit travailler avec tous les différents départements. Dans cette scène de bataille il y a beaucoup de vraies explosions, c’était vraiment impressionnant de travailler sous ces explosions. Le travail VFX n’est là que pour améliorer ce que nous avons au premier plan. Nous avons donc ajouté les mêmes explosions à l’arrière-plan, étendu le No man’s land, ajouté des explosions dans le ciel (shrapnels)… ajouté des soldats à l’arrière-plan. Mais ce qui donne la vraie sensation de l’action, c’est que les acteurs étaient vraiment au milieu des explosions… il faut aussi souligner le travail du son qui est fou.

Le film se déplace ensuite vers une période parisienne. Pouvez-vous nous expliquer en détail la conception et la création de Paris ?
C’est d’abord le travail du Production Designer, du Costume Designer et d’Albert Dupontel lui-même. Ils ont utilisé toutes les photos possibles, les peintures… il y a eu les débuts de la photographie couleur, qui est ce qui a inspiré l’aspect particulier du film. Les autochromes d’Albert Kahn donnent une impression brillante de cette période. Ensuite, en VFX, nous avons essayé de rester le plus fidèle possible aux recherches déjà effectuées. Pour la Place Blanche par exemple, nous avons trouvé des cartes postales du Moulin Rouge de l’époque et c’était précieux.

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Pouvez-vous nous en dire plus sur la création du Vieux Moulin Rouge et de son environnement ?
Pour cette séquence, nous avons tourné sur un parking sur lequel nous n’avions que des pavés. Ensuite, c’est une grande combinaison de multi-pass de nombreux figurants. En ce qui concerne le décor, nous avons construit une base 3D du Moulin et des bâtiments. Une simple texture, et ensuite toute la patine a été faite en Matte Painting pour apporter plus un aspect naturel. Et à la fin, nous avons ajouté de la foule numérique sur les trottoirs et les terrasses pour obtenir la vie populaire de ce quartier.

 

Quels sont les endroits de Paris qui ont été les plus compliqués à recréer ?
Le plus compliqué à Paris est sans aucun doute les Champs-Elysées. La plus grande et la plus connue des avenues parisiennes. Même si nous avons filmé sur les lieux réels, nous n’avons pas bloqué les Champs-Elysées. On avait un grand écran vert qui était au bout du trottoir, donc on a dû tout reconstruire. Les routes, les fontaines, les parterres de fleurs, les bâtiments, la foule, les arbres, la circulation… c’était un vrai casse-tête d’autant plus qu’il y a beaucoup de plans de différentes conditions de lumière et avec deux saisons (automne et été).

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